Alongside her activities as a painter and painting workshop instructor, Pétra Wauters has devoted herself to cultural journalism for over thirty years in the field of arts and entertainment, working for various French and foreign newspapers. Since 2004, she has been pursuing her two passions, painting and writing, and regularly exhibits her work.

A word from the artist: "After training at the MJM Graphic School in Lyon and winning a silver medal at the Van der Kelen school in Brussels in 1990, I worked as a decorative painter for fifteen years. Finally, in 2016, I moved to Provence to devote myself entirely to my career as a painter."

Aki Kuroda is a Japanese artist who lives and works in Paris. He was born on 4 October 1944 in Kyoto and began painting at the age of three. As a child, he was fascinated by the surrealist magazine Minotaure, which his father received from Paris. Raised in a cultural environment, one of his grandfathers was the first Japanese to visit Vincent van Gogh in his Paris studio.

Aki Kuroda exhibited for the first time at the age of 10, and likes to say that he has been painting since he could hold a brush.

Thierry Lefort is impervious to fashions and trends in the art world, and pursues with rare fidelity a certain idea of painting, the same idea that drove Cézanne to return tirelessly to the motif with the obstinacy of a monk focusing his gaze on the one god. As a fervent admirer of the master of Aix, Thierry Lefort perpetuates the gesture of taking painting out of the studio. Doesn't he bring it down to the street, drawing the material for his future canvases in situ from the urban spaces of Paris and Los Angeles?

The Château de Sannes had the great privilege of exhibiting works from the book "Les Adonides" in its exhibition shop. A veritable artistic gem, this book brings together poems by Jacques Prévert, illustrated by his friend Joan Miró.
Words "à la Prévert", in his own distinctive style. In an apparent simplicity, we find his humour, his taste for the marvellous and the fantastic. He liked to play with words, just as Miró played with shapes and colours. The two friends responded to each other.
From then on, each lithograph was a testimony to their friendship. It's as if Miró soaked up Prévert's poems, and the reverse is also true, as we know that the poet was fascinated by the Catalan painter's paintings.  In this way, the poet's highly visual handwriting blends with the painter's signs and colours in the works on exhibition

The Franco-German artist ERIC DECASTRO studied art with Professor Markus Lüpertz at the Kunstakademie Kolbermoor in Bavaria. His work is exhibited in galleries and museums around the world. In 2023, exhibitions are planned in Peru and Mexico, among other places. He is also represented in major collections in Germany, the United States and South America. Decastro has devoted himself to figurative painting for over 20 years. After a meeting with the Austrian artist Hermann Nitsch in 2008, he ventured into the various facets of abstraction, which he is increasingly seeking to integrate into his own materials.

Thematically, Decastro is interested in the theme of the ephemeral. "The viewer is drawn into a colourful and poetic cosmos deliberately designed to give the illusion of landscapes or outdoor spaces. The meditative qualities of his work ensure that the viewer becomes immersed in the painting and experiences a state of inner peace.

www.decastro-art.com

Née en 1985 à Kiel en Allemagne, Katharina Paillot, de son nom d'artiste KiRoe, quitte la mer Baltique en 2004 avec un bac spécialité arts plastiques en poche pour s'installer en France. Autodidacte, elle développe sa créativité artistique et sa technique surtout en peinture à l'huile à l'Atelier d'Aix qu'elle côtoie de 2005 à 2018. Son nom d'artiste lui vient de son surnom d'enfance associé aux 3 premières lettres de son nom de jeune fille, Ki Roe. Depuis 2022, KiRoe a installé son propre atelier à Saint-Cannat près d'Aix-en-Provence et propose des peintures abstraites et sur mesure.
Elle puisse son inspiration dans la nature, en particulier dans les mouvements et les lumières observés. 

Thématiquement, Decastro aborde le sujet de la transience et la fugacité. Le caractère éphémère des plantes et de la vie l’a toujours fasciné. Il repeint jusqu’à 80 % de ses Œuvres , en laissant quelques aspects de l’ancien tableau réapparaître. Le résultat évoquent la disparition matérielle des images et leur caractère éphémère. Le spectateur est entraîné dans un cosmos coloré et poétique, conçu intentionnellement pour permettre l'illusion de paysages ou d'espaces extérieurs. 

Travaillant des formats de grande taille, il utilise toutes les techniques qui font partie de l'art abstrait expressionniste. Decastro s’intéresse particulièrement à l’équilibre entre la couleur et l’éclairage de ses peintures : l’épaisseur et l’empâtement des couleurs jouent un rôle important.

Le cyanotype est un procédé photographique monochrome inventé au 19e siècle. L'émulsion de fer photosensible, exposée aux rayons du soleil puis rincée à l'eau, se transforme en un magnifique bleu de Prusse ou bleu cyan.

Le cyanotype me permet d'immortaliser la beauté de la nature, sa présence humble ou exubérante. Avec l'aide du soleil provençal, l'artiste crée une empreinte de ces moments furtifs. Chaque pièce est unique, faite à la main avec attention et intention, signée et gaufrée.

Inspirée également par l'art floral japonais de l'Ikebana, elle à d'abord exploré la technique du cyanotype avec des tirages empreints de cette vision minimaliste du monde végétal. Puis Laëtitia s'est lancée dans une exploration sans fin de nouveaux sujets et de nouveaux matériaux, laissant les éléments la guider et se révéler dans des formes qui s'imposent, se superposent parfois et laissent libre cours à l'imagination. Utilisant divers matériaux comme sujets, avec la complicité du vent pour les façonner, le feu du soleil pour créer l'empreinte et l'eau pour la fixer, elle s'est laissée emporter dans cette danse avec les éléments.

Entre tradition et modernité, respect d’un savoir faire et expérimentation, Eva Vorfeld construit une vision onirique ou l’enfance à la part belle.
Elle observe également la figure féminine comme empreinte d’une sensualité tranquille ou la compagnie du végétal ou de l’animal vient apporter sa part de symbolisme et de mythe .
Elle affectionne particulièrement la figure humaine ou les pistes d’interprétation sont vastes entre psychologie, esthetique et poésie.

Son exposition “fables “ au château de Sannes regroupe son travail pictural sur papier, carton, bois et même céramique évoquant sous ce titre la diversité de ses inspirations; mythes , légendes , fables à proprement dites , allégories  surtout celles que chaque spectateur peut écrire en lui même . 

visite de l’atelier sur rendez vous avec possibilité de commandes 
eva.vorfeld@gmail.com

Artiste peintre autodidacte aux multiples facettes, animée par le sens du détail, guidée par l'aisance du geste, par le besoin d'être confrontée à la découverte de nouvelles expériences artistiques, Marie-Noëlle Kuhn se distingue par des oeuvres d'une étonnante maîtrise dans leur diversité.

La soif d'enrichir sa connaissance picturale la pousse à tester différents styles, mais se conforte dans le réalisme, nous entraînant dans un univers empreint de force et de délicatesse. Marie-Noëlle, aime repousser les limites de son art, et s'essaye à différents médiums pour parfaire ses techniques et ses gestes.

C’est avec cette sensibilité à la fois artistique et humaniste qu’elle crée des toiles pleines de vie aux thèmes variés : animaux de la Savane, de l'Artique, mais aussi des paysages, des portraits et un travail remarquable sur les textures. 

Ce sont des couleurs et des formes qui s’entremêlent, comme élancées dans une danse élégante, harmonieuse. Il y a de la musicalité et une énergie positive, douce et réconfortante. Le travail de Laura Dujoncquoy est d’abord celui d’une peintre qui laisse son imagination s’exprimer comme dans une chorégraphie bien à elle. Autour d’un point noir, mystérieux, dont on ne saura pas le sens réel, mais auquel Laura semble s’accrocher, ce sont des volutes qui s’enroulent, des graphies qui se déroulent. Un point, point de départ ou d’arrivée selon l’inspiration de l’artiste. Qu’importe. Il est là, comme pour fixer un repère aux digressions graphiques et colorées dans lesquelles Laura nous entraine. Si l’on y voit parfois une forme d’improvisation tant les formes semblent émerger spontanément, l’univers de Laura Dujoncquoy est bien identifiable et il s’exprime comme autant d’abstractions symphoniques sur tous les supports possibles, dans une relation quotidienne, vivante à l’art.